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	Empowering Men: fighting feminist lies
Le Sexe, les mensonges et le féminisme par Peter Zohrab Traduit de l'édition en anglais de 1999 par l'auteur Chapitre 9: Les mensonges, les sacrés mensonges, et les statistiques des Nations Unies

1. Introduction

Plusieurs chapitres de ce livre donnent des exemples de la façon dont le secteur de la recherche féministe a exploité son contrôle sur la recherche concernant les sexes en publiant et en diffusant des statistiques fausses et trompeuses. Cela peut être un mélange d'incompétence féministe, d'impitoyable mépris féministe pour la vérité et de la réticence de nombreux universitaires non-féministes lâches à examiner de trop près les agissements des féministes, de peur qu'ils pourraient endommager leur carrière.

Un autre aspect de la guerre des statistiques, c'est qu'il est parfois difficile de se procurer des statistiques qui soutiennent une point de vue pro-mâle de certains aspects de la vie sociale, parce que les bureaucraties féminisées dans les pays occidentaux ne voient pas la nécessité de recueillir ou de publier des statistiques sur les questions concernées. Par exemple, j'avais écrit à la police de la Nouvelle-Zélande pour demander des détails sur leurs poursuites pour fausses plaintes, selon la catégorie de crime en cause. Ils m'ont répondu qu'ils ne tenaient pas de telles statistiques, qu'ils n'allaient pas les compiler pour moi, et qu'ils ne me laisseraient pas examiner leurs fichiers pour les compiler moi-même. À une autre occasion, j'ai écrit au Ministre des Tribunaux néo-zélandais, en demandant des statistiques concernant combien souvent les pères obtiennnent la garde de leurs enfants dans la cour de la famille, et j'ai reçu une réponse pareillement négative.

«Malheureusement», écrit Thomas (1993, page 145), «les numéros disparaissent dès que les hommes cessent d'être les méchants.»

En fait, la situation peut être pire que les statistiques n'étant simplement pas disponibles -- des statistiques qui étaient précédemment disponibles peuvent cesser d'être disponibles!   Par exemple, le résumé statistique des Etats-Unis publiait jadis une répartition par sexe des auteurs de maltraitance envers les enfants -- mais une féministe dans la bureaucratie américaine (qui aurait pu gagner sa poste à cause de l'action positive, pour autant que je sache) doit avoir décidé que le monde n'a pas besoin de savoir que la plupart des auteurs de violence envers les enfants sont de sexe féminin.  Donc cette statistique n'a pas été disponible pour n'importe quelle année depuis 1986, lorsque 55,9% des auteurs étaient des femmes (Résumé statistique des Etats-Unis 1992, tableau n ° 301).

2. Le GDI et le GEM

À partir des conférences de l'Organisation des Nations Unies pour la femme qui ont eu lieu, et à partir de documents tels que le Rapport  de l'Organisation des Nations Unies sur le développement humain 1995, on peut voir que les féministes sont désormais bien ancrée dans l'ONU.   Elles sont engagées dans l'exportation de la notion occidentale du Féminisme au reste du monde, à l'aide des Nations Unies, l'un de leurs principaux outils.

Le document ci-dessus contient un chapitre qui:

«se concerne avec la mesure de l'inégalité entre les sexes par de simples indices composites basés sur des données facilement disponibles» (page 73).

Les deux mesures qu'il propose sont le GDI (Indice Sexospécifique de Développement) et le GEM (Mesure Sexospécifique de Pouvoir). Le GDI est purement une adaptation d'un indice déjà existant des Nations Unies -- l'IDH (Indice de Développement Humain).  L'IDH d'un pays donne un classement de son développement relatif, selon les revenus, l'espérance de longévité, et l'alphabétisation adulte de ses citoyens, et selon le nombre de personnes inscrites dans leur système éducatif.

De même, le GDI donne aux pays un classement de la féminisation rélative, selon les revenus, l'espérance de longévité, et l'alphabétisation adulte des citoyens, et le nombre de personnes inscrites dans leur système éducatif masculins et féminins relatifs.  Bien sûr, «l'espérance de longévité» est ici la catégorie inadaptée, et elle ne serait jamais apparue dans un index féministe de ce genre dans le cours normal des événements. Mais il est évident que les féministes ont dû d'abord gagner des batailles politiques avant de faire adopter par l'ONU une sorte d'index féministe quelconque -- de sorte que la tactique évidente était de modifier un index qui existait déjà à l'ONU.

Cependant, c'était un premier empiétement.  Du moins, elles avaient fait une entrée!   Ensuite, elles ont dû faire face au problème de propagande de la question de l'espérance de longévité -- puisque, bien évidemment, les femmes vivent plus longtemps que les hommes partout dans le monde, sauf dans deux pays. Ceci n'était même pas assez bon pour Hilary Clinton, cependant, donc elle a prononcé un discours déplorant la faible espérance de longévité des femmes dans ces deux pays sud-asiatiques, quand elle leur a rendu visite!

Les féministes de l'ONU ont abordé le problème de l'espérance de vie de deux façons:

D'abord, elles ont fait un peu de prestidigitation statistique: elles ont créé un maximum artificiel de l'espérance de longévité pour les femmes qui était de cinq ans supérieur à celui des hommes, et un minimum de l'espérance de longévité pour les femmes tout aussi artificiel qui étaient également cinq ans plus élevé que celui des hommes, -- et puis elles ont «ajusté» leurs données brutes et ont fait leurs calculs et leurs classements sur cette base!  Pour justifier ce stratagème rusé, elles n'ont cité que deux œuvres relativement anciennes par des écrivains féminins (Holden 1987 et Waldron, 1983). Toutefois, Vallin (1995) stipule:

«Depuis de nombreuses années, la plupart des auteurs ont accepté que les différences des rôles sociaux entre les hommes et les femmes et des facteurs connexes sont la principale cause de leur inégalité face à la mort» (page 178).

Le féminisme concerne le changement des rôles sociaux des femmes et des hommes. Si la différence entre l'espérance de vie des femmes et des hommes est en effet le résultat de leurs différents rôles sociaux, alors on doit laisser cela émerger à partir des statistiques brutes, sans aucune truquage tortueuse, féministe et contraire aux devoirs professionnels d'aucune sorte.

Ensuite, les féministes ont développé leur GEM -- un indice qui était totalement nouveau, et non pollué par des facteurs gênants tels que l'espérance de longévité. Cette mesure compare les hommes et les femmes selon le nombre de sièges détenus par eux dans le parlement, leurs proportions dans les catégories d'emploi administratives/de gestion et professionnels/techniques, et leurs revenus relatifs.

3. Conclusion

Tout cela est malhonnête et inéquitable. Si les Masculistes avaient été invités à participer à ce processus, nous aurions eu quelque chose à dire sur des questions telles que l'espérance de longévité, les fausses accusations, les taux de suicide, les taux d'emprisonnement, les taux de condamnation, la conscription militaire, les taux de mortalité en temps de guerre, les dépenses pour la santé, les avoirs, la circoncision, le choix pour les hommes, la garde des enfants, les Ministères des Affaires Hommes, des départements universitaires d'Études Hommes, et ainsi de suite.

En France, par exemple 1, les hommes se suicident trois fois plus souvent que les femmes, et les suicides masculins ont augmenté de 35% depuis 1974, alors que le taux de suicide des femmes est resté stable au cours de cette période. Il doit y avoir des raisons pour ces sortes de statistiques. Les hommes ne se suicident pas en plus grand nombre que les femmes parce qu'ils gèrent la société pour leur propre bénéfice et oppriment les femmes! Si les hommes géraient la société pour leur propre bénéfice et opprimaient les femmes, alors ce seraient les femmes qui se suicidaient davantage et mouraient à un âge relativement jeune!